Pharmacie des Rosiers - Flux RSS de conseils santé Les conseils santé de Pharmacie des Rosiers et dossiers sur les maladies et pathologies les plus courrantes. https://www.pharmacie-des-rosiers.com/conseils Fri, 14 Feb 2025 08:47:07 +0100 <![CDATA[Mon Bilan Prévention : un rendez-vous pour votre santé]]> Prendre soin de sa santé est essentiel à tout âge. Pour accompagner chacun dans cette démarche, l'État a mis en place en 2024 le bilan de prévention. Ce rendez-vous, entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie, permet de faire un point complet sur sa santé avec un professionnel de santé tel qu'un médecin, un infirmier, une sage-femme ou un pharmacien. 

Qu’est-ce-que le bilan de prévention ?  

Un dispositif pour préserver votre santé 

Le bilan de prévention, ou Mon Bilan Prévention est un moment d'échange personnalisé avec un professionnel de santé. Son objectif est d'évaluer les habitudes de vie du patient, comme son alimentation, son sommeil ou son activité physique par exemple, et d'identifier les éventuels facteurs de risque pouvant avoir un impact sur sa santé

Ce bilan repose sur cinq grandes thématiques essentielles : 

  • les antécédents médicaux personnels et familiaux, 

  • les habitudes de vie, notamment l'alimentation, l'activité physique et les éventuelles addictions, 

  • la prévention des maladies chroniques et le dépistage, 

  • l'évaluation générale de l'état de santé, incluant le poids, les vaccinations et le suivi bucco-dentaire, 

  • le bien-être mental et social, incluant la gestion du stress, le sommeil et les conditions de travail.  

Qui peut en bénéficier et comment ça fonctionne ? 

Le bilan de prévention est accessible gratuitement aux personnes appartenant aux tranches d'âge suivantes : 

  • Entre 18 et 25 ans 

  • Entre 45 et 50 ans 

  • Entre 60 et 65 ans 

  • Entre 70 et 75 ans 

Pour bénéficier de ce service, plusieurs étapes sont nécessaires. La première consiste à remplir un auto-questionnaire en ligne via Mon Espace Santé. Ce document permet de réaliser une évaluation des habitudes de vie et des préoccupations de santé du patient. Une fois ce questionnaire complété, il est possible de prendre rendez-vous avec le professionnel de santé de son choix. 

Lors du rendez-vous, un temps d'échange est consacré à l'analyse des réponses et à l'identification des priorités de santé du patient. À l'issue de cette consultation, un Plan Personnalisé de Prévention (PPP) est établi afin de proposer des actions concrètes à mettre en place. 

Pour le moment, notre pharmacie ne propose pas le bilan de prévention. N’hésitez pas à demander auprès d’autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes).  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Sources :  

https://sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/mon-bilan-prevention-lancement-d-un-dispositif-ambitieux-pour-ameliorer-la  

https://sante.gouv.fr/prevention-en-sante/preserver-sa-sante/mon-bilan-prevention-les-rendez-vous-sante-aux-ages-cles-de-la-vie/  

https://www.ameli.fr/medecin/sante-prevention/bilan-prevention-ages-cles  

https://www.sante.fr/annuaire-mon-bilan-prevention  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/743-mon-bilan-prevention-un-rendez-vous-pour-votre-sante
<![CDATA[Comment gérer une crise d'angoisse ?]]> Comment gérer une crise d'angoisse ?

Une crise d’angoisse peut être intense, mais elle finit toujours par passer. Suivez ces étapes pour retrouver votre calme !

Si les crises sont fréquentes, envisagez des techniques de relaxation régulières comme la méditation, le sport ou un suivi avec un professionnel.

  1. Dites-vous : "C’est une crise d’angoisse, elle est désagréable mais temporaire." Ne luttez pas contre, cela amplifie les symptômes.
  2. Inspirez lentement par le nez en comptant jusqu'à 4, retenez l’air 2 sec, puis expirez doucement par la bouche en comptant jusqu’à 6. Répétez plusieurs fois.
  3. Observez votre environnement : décrivez 5 objets autour de vous, écoutez un son, touchez un objet. Cela aide à détourner votre attention et à s'ancrer dans le présent.
  4. Détendez vos muscles un par un : commencez par les épaules, puis les bras, les jambes… Prenez conscience des tensions et relâchez-les.
  5. Répétez-vous une phrase apaisante comme "Je suis en sécurité", "Ça va passer", "Je gère cette situation."
  6. Marchez quelques minutes, étirez-vous ou secouez doucement vos bras. Cela aide à libérer la tension accumulée.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/742-comment-gerer-une-crise-dangoisse
<![CDATA[Boostez vos défenses immunitaires pour éviter les virus !]]> En hiver, avec la prolifération des virus saisonniers, renforcer son système immunitaire devient alors une priorité. Un système immunitaire fort est votre meilleur allié contre les infections et les maladies. Mais comment y parvenir ? Découvrez les solutions naturelles et les gestes simples pour protéger efficacement votre organisme, tout en maintenant votre vitalité. 

Les bases d'un système immunitaire fort 

Qu'est-ce que le système immunitaire ? 

Le système immunitaire est une véritable armée de défense pour votre corps. Composé de cellules, d'organes et de protéines, il identifie et combat les agents pathogènes (virus, bactéries, champignons) qui menacent votre santé. 

Quels sont les principaux facteurs qui affaiblissent vos défenses ? 

Le stress, la fatigue, une mauvaise alimentation ou encore le manque d'activité physique peuvent affaiblir vos défenses naturelles. Il est donc essentiel d'adopter une hygiène de vie saine pour renforcer votre immunité.  

Les solutions naturelles pour booster vos défenses 

Anticiper grâce à la prise de vitamines 

Pour pallier une alimentation parfois déséquilibrée ou une surcharge d'activité physique et intellectuelle, il est essentiel de faire le plein de vitamines. Voici quelques conseils :  

  • Faire une cure de vitamine D. Connue comme la vitamine de l'immunité, elle joue un rôle clé dans le renforcement des défenses naturelles face à diverses infections telles que la grippe, la bronchite ou le rhume.  

  • La saison froide expose également à une carence en vitamine C. Indispensable pour soutenir les globules blancs et améliorer l'absorption du fer, elle contribue également à redonner de l'énergie aux personnes en manque de vitalité. 

  • Les vitamines A et E, quant à elles, possèdent des propriétés antioxydantes. Elles protègent les cellules contre le vieillissement prématuré et conservent leur bon fonctionnement, ce qui est crucial pour une immunité optimale. 

Enfin, pour les personnes sujettes au stress, un complément de magnésium peut être d'un grand secours. Le stress provoque une diminution des niveaux de magnésium, ce qui peut entraîner fatigue et faiblesse musculaire. Une supplémentation peut aider à rétablir l'équilibre et à combattre la fatigue persistante. 

Renforcer son immunité avec des probiotiques 

Au-delà d’être notre deuxième cerveau, le système digestif est le premier lieu de défense du corps ! Il existe de nombreuses études qui prouvent que la prise de probiotiques renforce l'immunité naturelle. Mais qu’est-ce que les probiotiques ? Il s’agit de micro-organismes naturellement présents dans les yaourts, le lait fermenté, la choucroute, le fromage… qui renforcent l’écosystème intestinal. Ils permettent de lutter contre certaines infections du système digestif ou contre la diarrhée. Ils préviennent ainsi les infections hivernales ! 

Désinfecter l’atmosphère 

Assainir l'air que vous respirez peut-être un allié précieux pour renforcer vos défenses immunitaires. En diffusion, les huiles essentielles offrent une solution naturelle et efficace. 

  • L'huile essentielle de Pamplemousse est idéale pour éliminer virus et bactéries tout en apportant une senteur fraîche et apaisante. 

  • Le Ravintsara, grâce à ses propriétés antivirales et antibactériennes, agit en synergie avec le Pamplemousse pour une protection renforcée. 

  • L'Eucalyptus radié, quant à lui, dégage les voies respiratoires et soutient activement l'immunité en cas de rhume, grippe ou bronchite. 

Cependant, veillez à bien utiliser ces huiles essentielles, car elles ne conviennent pas à tous. En cas de doute, notamment pour les femmes enceintes ou les jeunes enfants, n'hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien. 

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https://www.mesoigner.fr/conseils/191-boostez-vos-defenses-immunitaires-pour-eviter-les-virus
<![CDATA[Comment surveiller la fièvre chez les tout-petits ?]]> Comment surveiller la fièvre chez les tout-petits ?

La fièvre est une réaction naturelle du corps pour combattre une infection. Chez les tout-petits, elle se manifeste souvent par une température au-dessus de 38°C, accompagnée de joues rouges, d’irritabilité ou d’une fatigue inhabituelle. Bien qu’elle soit fréquente, elle peut parfois inquiéter.

Pour gérer la situation, il est essentiel de surveiller la température régulièrement et, si nécessaire, de consulter un professionnel.

En surveillant attentivement la fièvre, vous aiderez votre enfant à rester en sécurité et à se rétablir rapidement.

  1. Prenez leur température régulièrement. La température rectale est la plus précise pour les nourrissons.
  2. Surveillez les symptômes comme une peau chaude, des joues rouges, de l’irritabilité, une fatigue inhabituelle ou un manque d’appétit.
  3. Notez la température pour suivre l’évolution. Une fièvre est considérée comme une température au-dessus de 38°C.
  4. Assurez leur confort. Proposez-lui de boire fréquemment pour éviter la déshydratation.
  5. Si la fièvre dépasse 38,5°C, consultez un médecin avant de lui administrer un antipyrétique adapté à son âge et son poids.
  6. Contactez un médecin si d’autres symptômes inquiétants apparaissent (convulsions, éruption cutanée, somnolence inhabituelle).
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https://www.mesoigner.fr/conseils/737-comment-surveiller-la-fievre-chez-les-tout-petits
<![CDATA[Tout savoir sur le microbiote intestinal]]> Vous souffrez de troubles digestifs, d'inconfort intestinal ou souhaitez simplement mieux comprendre le fonctionnement de votre flore intestinale ? Le microbiote intestinal, aussi appelé « deuxième cerveau », joue un rôle clé dans notre santé globale ! Avec ses 100 000 milliards de bactéries, il ne se limite pas à la digestion. Il intervient également dans le bon fonctionnement du système immunitaire, la gestion des émotions et la prévention de nombreuses maladies. 

Découvrez dans cet article tout ce qu'il faut savoir sur le microbiote intestinal, les bonnes pratiques pour en prendre soin, et nos conseils pour améliorer votre bien-être intestinal

Qu’est-ce que le microbiote intestinal ? 

Également connu sous le nom de flore intestinale, le microbiote intestinal est un écosystème complexe composé de milliards de micro-organismes, principalement des bactéries présentesnt dans notre tube digestif. Chaque individu possède un microbiote unique. Cet écosystème joue un rôle central dans la digestion, la protection de notre organisme et bien d'autres fonctions essentielles à notre santé. 

Le microbiote se forme dès la naissance et évolue tout au long de notre vie en fonction de notre alimentation, de notre environnement et de notre état de santé. Il est principalement localisé dans l'intestin grêle et le côlon. 

Comprendre le rôle du microbiote intestinal  

Le microbiote intestinal est bien plus qu'un simple acteur de la digestion. Il participe activement à l'assimilation des nutriments issus de notre alimentation et à la production de certaines vitamines essentielles, comme les vitamines B5, B6, B8 et la vitamine K.  

L'une de ses fonctions majeures est la régulation du système immunitaire. En effet, près de 70 % de nos cellules immunitaires se trouvent dans l'intestin. Le microbiote intestinal agit comme un bouclier naturel contre les agents pathogènes, en favorisant l'équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries, assurant ainsi la protection de l'organisme. Le microbiote intestinal joue également un rôle clé dans la gestion des inflammations, contribuant à prévenir certaines maladies chroniques.  

Le microbiote intestinal ne se limite pas à la sphère digestive, il joue un rôle dans plusieurs fonctions métaboliques, immunitaires et même neurologiques. Un déséquilibre de la flore intestinale, peut être à l'origine de divers troubles de santé, tels que : 

  • les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, 

  • le syndrome de l'intestin irritable (SII),  

  • le diabète de type 2,  

  • les allergies et les maladies auto-immunes. 

Certaines maladies neurologiques, comme la dépression ou l'autisme, ont-elles aussi un lien avec le microbiote intestinal

Comment prendre soin de son microbiote intestinal au quotidien ? 

Le microbiote intestinal joue un rôle clé dans notre santé. Un déséquilibre de cette flore peut entraîner des troubles digestifs, une baisse des défenses immunitaires, voire des maladies chroniques. Voici quelques conseils simples pour maintenir un microbiote équilibré au quotidien :  

  • adopter une alimentation variée et équilibrée,

  • limiter les traitements antibiotiques quand cela est possible, 

  • prendre soin de son hygiène de vie. 

Quels sont les aliments à privilégier pour avoir un microbiote en bonne santé ?  

Un microbiote déséquilibré peut être à l'origine de troubles tels que la constipation, la diarrhée, la gastro-entérite, la cystite ou les mycoses.  

  1. Privilégier les fibres qui nourrissent les bonnes bactéries de microbiote intestinal. Consommez régulièrement des fruits, des légumes, des céréales complètes et légumineuses.  

  1. Limiter la viande rouge, les fromages gras, les graisses saturées et le sucre. Ces aliments provoquent le développement des mauvaises bactéries au détriment des bonnes. 

  1. Augmenter la consommation de probiotiques naturels qui sont bénéfiques pour la flore intestinale. Intégrez dans votre alimentation des yaourts, du kéfir, de la choucroute ou du miso. 

Les gestes à éviter pour préserver son microbiote intestinal 

Certains comportements peuvent à l’inverse nuire à l'équilibre du microbiote, voici quelques gestes à adopter pour préserver votre microbiote intestinal

  1. Éviter les antibiotiques non nécessaires qui détruisent autant les bonnes bactéries que les mauvaises.  

  1. Réduire la consommation d'aliments transformés, qui contiennent des additifs nocifs pour la flore intestinale. 

Le rôle du microbiote dès la naissance 

Le saviez-vous ? Le microbiote intestinal commence à se former dès la naissance. Il dépend étroitement de celle de la mère, qui joue un rôle crucial dans le développement fœtal mais aussi de ce fait au cours de sa vie. Ce lien entre la mère et son enfant met en évidence l'importance d'une flore intestinale équilibrée dès les premières années de vie. 

Quels probiotiques privilégier pour les jeunes mamans et les nourrissons afin d'assurer un bon développement du microbiote intestinal dès la naissance ? N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien référent, il sera à même de vous accompagner dans le choix des probiotiques adaptés, notamment pour les jeunes mamans ou les nourrissons, afin d'assurer un développement sain de la flore intestinale dès la naissance. 

 

Sources :  

https://www.inserm.fr/dossier/microbiote-intestinal-flore-intestinale/#comprendre-le-r%C3%B4le-du-microbiote-intestinal 

https://www.pileje.fr/revue-sante/microbiote-intestinal-acteur-sante  

https://www.frm.org/fr/maladies/recherches-autres-maladies/microbiote-intestinal/focus-microbiote-intestinal  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/736-tout-savoir-sur-le-microbiote-intestinal
<![CDATA[Comment réaliser les gestes de premiers secours ?]]> Comment réaliser les gestes de premiers secours ?

Savoir réagir en cas d’urgence peut sauver des vies !

Les gestes de premiers secours sont simples à apprendre mais essentiels pour protéger, alerter et aider efficacement une victime.

Et si vous preniez le temps de vous former ? Chaque geste compte, et votre action pourrait faire toute la différence.

 

  1. Assurez-vous que vous et la victime êtes en sécurité (éloignez les dangers, comme la circulation...).
  2. Vérifiez si la personne est consciente et respire normalement. Si elle est inconsciente mais respire, placez-la en position latérale de sécurité.
  3. Alertez les secours. Appelez le 15, le 18 ou le 112 et décrivez la situation avec précision : lieu, état de la victime, etc.
  4.  Si la victime ne respire pas, commencez un massage cardiaque. Effectuez des compressions thoraciques régulières.
  5. Si la victime saigne abondamment, appliquez une pression sur la plaie avec un tissu propre et maintenez-le jusqu’à l’arrivée des secours.
  6. Restez auprès de la victime et parlez-lui calmement pour la rassurer en attendant les secours.
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https://www.mesoigner.fr/conseils/734-comment-realiser-les-gestes-de-premiers-secours
<![CDATA[Comment reconnaître l'acné hormonale ?]]> L'acné hormonale, fréquente et souvent source de mal-être, est une problématique cutanée qui touche majoritairement les adolescents, mais aussi les adultes, en particulier les femmes. Plus qu'un simple désagrément esthétique, cette forme d'acné peut devenir sévère dans 15 à 20 % des cas, nécessitant une prise en charge adaptée. 

Qu’est-ce que l’acné hormonale ?  

Touchant près de 80% des adolescents et des jeunes adultes, l’acné peut s’avérer très préoccupante, surtout en période de puberté.  

Les différentes formes d'acné : reconnaître les types d'acné pour mieux les traiter 

L’acné, est une infection cutanée qui peut prendre différentes formes, celles-ci sont dépendantes des causes et des caractéristiques des lésions. Chaque type d’acné nécessite une prise en charge différente pour limiter les impacts sur la peau et prévenir les éventuelles complications. Voici les différents types d’acné existent :  

  • L'acné hormonale ; influencé par les variations hormonales, elle touche principalement les femmes et peut être liée à une phase de la vie telle que : la puberté, les cycles menstruels, la grossesse ou encore la ménopause.  

  • L'acné rétentionnelle ; caractérisée par des points noirs et des microkystes, elle résulte d’une obstruction des follicules pileux qui sont dues soient à un excès de sébum, soit à des cellules mortes. 

  • L'acné inflammatoire ; caractérisée par des rougeurs et des gonflements, la peau devient alors plus sensible et parfois douloureuse. 

  • L'acné kystique ; généralement plus profonde et plus douloureuse, elle peut laisser des cicatrices importantes si elle n’est pas traitée à temps. 

  • L'acné sévère ; généralement plus importante, elle nécessite une prise en charge médicale. 

  • L'acné d’adulte ; survenant à partir de 25 ans, elle peut être liée au stress, a des déséquilibres hormonaux ou encore à des facteurs environnementaux.  

  • L'acné fulminate ; plus rare que les autres formes d’acné, elle est associée à des symptômes systémiques (fièvre, douleurs articulaires, douleurs musculaires) et nécessite une prise en charge urgente par un dermatologue.   

L'acné hormonale est une maladie de peau directement influencée par les hormones, et plus particulièrement les androgènes comme la testostérone. Ces hormones, en stimulant les glandes sébacées, provoquent une surproduction de sébum, facteur clé du développement de l'acné.  

Bien qu’elle soit courante durant l'adolescence autant chez les femmes que les hommes en raison des bouleversements hormonaux, l'acné hormonale peut persister à l'âge adulte, notamment chez les femmes ! Ces poussées d'acné sont souvent liées au cycle menstruel, mais peuvent également être déclenchées par d'autres facteurs hormonaux

En cas d’acné persistante, nous vous recommandons de consulter votre pharmacien référent ou votre médecin afin d’identifier les causes de votre acné et de bénéficier d’une prise en charge adaptée.  

Quelles sont les causes de l’acné hormonale ?  

Fluctuations hormonales 

Certaines étapes de la vie et situations influençant les hormones peuvent favoriser l’acné hormonale

  • Puberté : les changements hormonaux majeurs à l’adolescence, notamment l’augmentation des androgènes comme la testostérone, stimulent les glandes sébacées. Ce phénomène est la principale cause d’acné chez les adolescents. 

  • Cycles hormonaux féminins : les variations hormonales liées au cycle menstruel provoquent souvent des poussées d’acné, particulièrement durant la phase lutéale (après l’ovulation). 

  • Grossesse : les bouleversements hormonaux pendant la grossesse, notamment l’augmentation de la progestérone, peuvent exacerber l’acné chez certaines femmes. 

  • Ménopause : la diminution des œstrogènes à la ménopause peut entraîner un déséquilibre hormonal, favorisant l’apparition d’acné

  • Stress : le stress chronique stimule la production de cortisol, une hormone pouvant indirectement aggraver l’acné en augmentant l’inflammation et la production de sébum

Facteurs déclenchants  

Au-delà des fluctuations hormonales, certains éléments externes ou médicaux peuvent déclencher ou aggraver l’acné hormonale tels que : 

  • Contraception : la prise ou l’arrêt de contraceptifs hormonaux, en modifiant les niveaux d’œstrogènes et de progestérone, peut entraîner une poussée d’acné temporaire. 

  • Troubles endocriniens : l'acné hormonale peut également être déclenchée par des troubles endocriniens tels que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cette pathologie hormonale, fréquente chez les femmes, provoque des déséquilibres hormonaux qui augmentent la production de sébum et provoquent l'apparition de l'acné

Quels sont les symptômes de l’acné hormonale ?  

L’acné hormonale se manifeste par des lésions spécifiques qui varient en fonction de la gravité et de l’évolution de la pathologie. Elle présente des caractéristiques distinctives qui permettent de la différencier d’autres types d’acné

Le premier critère est la localisation des lésions 

L’acné hormonale touche principalement la mâchoire, le menton et parfois le cou. Cette localisation est fortement liée à l’influence des hormones sur les glandes sébacées situées dans ces zones. Chez certains patients, des lésions peuvent également apparaître sur le dos et la poitrine, où les glandes sébacées sont particulièrement actives. 

Le second critère est le type de lésions 

  • Points noirs et points blancs : ces obstructions des follicules pilosébacés sont souvent le premier signe visible d’une acné hormonale

  • Papules et pustules : les lésions inflammatoires rouges ou remplies de pus indiquent une aggravation de l’inflammation. 

  • Nodules et kystes : dans les formes plus sévères, des lésions profondes et douloureuses se développent, augmentant le risque de cicatrices. 

Chronologie des poussées 

Les poussées d’acné hormonale chez les femmes, souvent rythmées par le cycle menstruel une à deux semaines avant les règles, peuvent également persister à l’âge adulte, impactant durablement le quotidien et l’estime de soi. 

Les zones affectées par l’acné hormonale présentent fréquemment une inflammation marquée, avec rougeurs et sensibilité accrues, accompagnées d’une peau grasse due à une hypersécrétion de sébum. Sans traitement adapté, cette affection peut entraîner des cicatrices permanentes, telles que des marques en creux ou hyperpigmentées. 

Les symptômes de l’acné hormonale, bien que courants, peuvent varier d’un individu à l’autre en fonction de l’intensité des fluctuations hormonales et de la gravité de la maladie. Pour limiter les lésions et prévenir les complications, il existe en parapharmacie des produits adaptés, tels que des nettoyants doux, des crèmes spécifiques pour peaux à tendance acnéique, et des soins ciblés contre les imperfections. Toutefois, si les symptômes persistent ou s’aggravent, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour une prise en charge adaptée et éviter les séquelles à long terme. 

 

Sources :  

https://www.medecindirect.fr/maladies/acne-hormonale  

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/acne/definition-symptomes-evolution  

https://www.aderma.fr/fr-fr/conseils-d-experts/boutons-acne/type-d-acne  

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https://www.mesoigner.fr/conseils/733-comment-reconnaitre-lacne-hormonale
<![CDATA[Réduire l'eczéma grâce à l'élimination de certains aliments]]> Vous avez des plaques, des rougeurs ou encore des démangeaisons sur votre peau ? Il s'agit sans doute d'eczéma. Également appelé dermatite atopique, l'eczéma est une maladie cutanée inflammatoire et prurigineuse, c'est-à-dire qu'elle entraîne des démangeaisons intenses. En France, cette pathologie touche environ un Français sur trois au cours de sa vie, ce qui en fait l'une des affections dermatologiques les plus répandues. Elle se classe troisième parmi les maladies chroniques de la peau, après l’acné et les mycoses. 

Malgré sa prévalence, l'eczéma reste souvent mal compris, ce qui peut retarder le diagnostic ou compliquer la gestion des symptômes. Cette maladie ne se limite pas à un simple inconfort : elle impacte significativement la qualité de vie, entraînant des troubles du sommeil, du stress, voire une altération de l'estime de soi. 

Comprendre ce qu’est l’eczéma 

Pourquoi apparaît l’eczéma ? 

L'eczéma, ou dermatite atopique, est une inflammation chronique de la peau caractérisée par des rougeurs, des démangeaisons, et parfois des lésions suintantes. Cette pathologie peut se manifester à tout âge, mais elle débute fréquemment dans l'enfance, touchant jusqu'à 20% des enfants dans le monde. 

Cette maladie inflammatoire de la peau se manifeste par des poussées récurrentes, souvent associées à une peau sèche et des démangeaisons intenses. L'eczéma résulte d'un ensemble de facteurs, à la fois génétiques, environnementaux et immunologiques. Ces épisodes de démangeaisons peuvent varier en intensité et en durée selon les individus. Il existe différents types d'eczéma, dont les principaux sont :

  • L'eczéma atopique : forme la plus courante, souvent liée à une prédisposition génétique.

  • L'eczéma de contact : provoqué par une réaction allergique ou irritative au contact de certaines substances.

  • L'eczéma séborrhéique : localisé principalement sur le visage et le cuir chevelu, souvent lié à un excès de sébum.

Quels aliments peuvent aggraver l'eczéma ?

L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion de l'eczéma, car certains aliments peuvent amplifier les inflammations ou provoquer des poussées qui peuvent être très désagréables. Voici ce qu'il est préférable de limiter ou d'éviter pour préserver la santé de votre peau :

Les aliments riches en oméga-6

Les oméga-6 sont des acides gras nécessaires au fonctionnement de l'organisme, mais leur excès peut favoriser l'inflammation de l’organisme, particulièrement en cas d'eczéma. Ces graisses se trouvent en quantité importante dans :

  • les huiles végétales comme l'huile de tournesol, de maïs ou de soja,

  • les produits transformés et industriels (chips, plats préparés).

Les aliments à indice glycémique élevé

Les aliments riches en sucres augmentent rapidement la glycémie, entraînant une production d'insuline qui stimule les réactions inflammatoires cutanés. Ces aliments incluent :

  • les sucres raffinés (gâteaux, bonbons, pâtisseries),

  • les sodas et les boissons sucrées.

Les produits laitiers

Bien que les produits laitiers ne soient pas directement responsables de l'eczéma, ils peuvent provoquer des réactions inflammatoires chez les personnes sensibles. Cela concerne notamment :

  • le lait de vache,

  • les fromages à pâte dure.

Aliments à privilégier pour apaiser les symptômes de l'eczéma

Les aliments riches en oméga 3 et leurs bienfaits

Les oméga-3 sont des acides gras essentiels reconnus pour leurs vertus anti-inflammatoires. Ils éliminent l'inflammation de la peau, apaisent les démangeaisons et renforcent la barrière cutanée, souvent fragilisée chez les personnes souffrant d'eczéma. Intégrez dans votre alimentation :

  • les poissons gras : saumon, maquereau, sardines ou hareng,

  • les graines de lin : riches en oméga-3, 

  • les noix, 

  • les huile de colza.

Fruits et légumes anti-inflammatoires à intégrer au quotidien

Certains fruits et légumes contiennent des composés anti-inflammatoires qui permettent d'apaiser les rougeurs et irritations :

  • les légumes verts : épinards, brocolis, choux kale, qui sont des sources de vitamines et minéraux bénéfiques pour la peau, 

  • les aliments riches en vitamine C : agrumes, kiwis, poivrons, pour stimuler la production de collagène et favoriser la cicatrisation.

En complément de ces habitudes alimentaires, il est essentiel de bien prendre soin de sa peau au quotidien. En cas de crise d'eczéma, n'hésitez pas à consulter votre pharmacien. Il pourra vous conseiller des traitements pour soulager les démangeaisons et prévenir les poussées. Toutefois, si les symptômes persistent ou s'aggravent, il est important de consulter un médecin pour une prise en charge adaptée.

 

Sources : 

https://www.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/dermatite-eczema-atopique.html 

https://www.elsan.care/fr/pathologie-et-traitement/maladies-de-la-peau/eczema%7Ccauses%7Ctraitements 

https://www.associationeczema.fr/eczema-peut-il-laisser-des-cicatrices-sur-votre-peau/#:~:text=Plus%20facile%20%C3%A0%20dire%20qu,thermale%20fra%C3%AEche%20sur%20des%20compresses

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https://www.mesoigner.fr/conseils/732-reduire-leczema-grace-a-lelimination-de-certains-aliments
<![CDATA[Douleurs articulaires : conseils et traitements pour les atténuer]]> Le saviez-vous ? Près de 8 Français sur 10 ont déjà souffert de douleurs articulaires au moins une fois dans leur vie. Ces douleurs, parfois légères, peuvent également se révéler particulièrement intenses et handicapantes. Elles ne se limitent pas aux personnes âgées : bien qu'elles soient souvent associées à l'usure des articulations avec l'âge, elles peuvent survenir à tout moment et être causées par des inflammations, des tendinites, ou des traumatismes.

En cas de crise, ces douleurs peuvent altérer considérablement la qualité de vie, voire devenir invalidantes, rendant les activités du quotidien difficiles. Bien qu'il n'existe pas de remède pour les éliminer, il est tout à fait possible d'atténuer ces douleurs et de les soulager grâce à des solutions adaptées. Découvrons ensemble les causes, les symptômes et les différentes options pour mieux vivre avec ces douleurs articulaires.

Comprendre les douleurs articulaires

Pour bien appréhender les douleurs articulaires, il est essentiel de comprendre comment fonctionne une articulation et ce qui peut provoquer des désagréments. Les articulations jouent un rôle fondamental dans la mobilité de notre corps. Elles sont composées de plusieurs éléments : le cartilage (tissu glissant qui recouvre l’os), les os, la capsule articulaire (membrane qui enveloppe l’articulation), la membrane synoviale (revêtement qui tapisse l’intérieur de la capsule articulaire et qui sécrète le liquide synovial), le ménisque.

Quelles sont les causes des douleurs articulaires ?

Les articulations, qui dépendent de nos os, jouent un rôle clé dans notre capacité à bouger et à effectuer les gestes du quotidien. Cependant, un certain nombre d'affections peuvent entraîner des douleurs articulaires, dont les origines varient. Voici les principales causes :

  • L'arthrose : cette maladie chronique est due à l'usure progressive du cartilage qui recouvre les os au niveau des articulations. L'arthrose est souvent associée au vieillissement, mais elle peut également être favorisée par des facteurs comme le surpoids, une activité sportive excessive ou les modifications hormonales après la ménopause. 

  • L'arthrite : il s'agit d'une inflammation de l'articulation, qui peut survivre de façon aiguë (soudainement) ou chronique (sur le long terme). L'arthrite peut résulter d'une infection, d'une maladie auto-immune, ou encore de dépôts de cristaux, comme ceux causés par l'acide urique dans la goutte.

  • Traumatismes : des blessures telles que les fractures, entorses ou chocs directs sur une articulation peuvent provoquer des douleurs parfois prolongées.

  • Inflammations des tissus adjacents : les tendons ou ligaments situés autour des articulations peuvent être à l'origine de douleurs, notamment en cas de tendinite ou de bursite.

  • Infections et maladies métaboliques : des affections comme la grippe, des infections bactériennes ou encore la goutte (due à un excès d'acide urique) peuvent également affecter les articulations et provoquer des douleurs.

Quels sont les symptômes des douleurs articulaires ?

Les symptômes varient en fonction des causes des douleurs articulaires. Dans le cas de l'arthrose, les douleurs articulaires sont généralement plus marquées au réveil ou après une période de repos prolongée. Elles s'atténuent au fur et à mesure que l'articulation se "réchauffe" avec les mouvements. 

Pour l'arthrite, les articulations touchées peuvent apparaître rouges, gonflées, et chaudes au toucher, signe d'inflammation. Contrairement à l'arthrose, les douleurs ne diminuent pas au fil de la journée et peuvent persister, même au repos.

À long terme, si les douleurs articulaires ne sont pas prises en charge, elles peuvent conduire à des déformations des articulations, rendant les mouvements douloureux et de plus en plus limités. Cela peut réduire considérablement la mobilité des personnes concernées, impactant leur qualité de vie.

Solutions pour soulager et traiter les douleurs articulaires

Vous avez des douleurs articulaires, les genoux qui coincent ou encore du mal à vous déplacer ? Les douleurs articulaires peuvent être passagères ou bien régulières, l’intensité peut elle aussi varier. Mais quelles sont les solutions pour y faire face ? 

Comment soulager les douleurs articulaires ?

Pour soulager les douleurs articulaires, il faut tout d’abord avoir une bonne hygiène de vie. Il est important de manger sainement, bien s’hydrater, bien dormir et ne pas fumer. Cela permet à l’organisme de récupérer plus facilement et de réduire plus vite les douleurs. Éviter le surpoids et pratiquer une activité physique non traumatique comme la marche ou la natation amélioreront les douleurs. Si l’on pratique un sport intensif et de façon régulière, il faut penser à bien échauffer les articulations par des mouvements de rotation (chevilles, genoux, poignets).

  • Pour les arthrites, l’application d’une poche de glace améliore les douleurs.

  • Pour l’arthrose, il faut prendre son temps le matin, pour une remise en action des articulations de façon douce, s’aider au moyen d’une canne pour soulager les appuis sur les articulations douloureuses, et très important s’équiper d’une bonne paire de chaussures qui maintient bien le pied.

Quels traitements prendre pour les douleurs articulaires ?

Les douleurs articulaires aiguës sont traitées par des médicaments antalgiques comme le paracétamol, l’aspirine ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l’ibuprofène ou le kétoprofène. Les cas particuliers des arthrites infectieuses, seront traitées par des antibiotiques sous avis du médecin. Quand les douleurs articulaires sont mineures, on peut partir sur des traitements à base de phytothérapie, d’homéopathie, d’oligoéléments, ou d’aromathérapie.

Enfin, il est important de tenir compte des causes de votre douleur articulaire. Certains symptômes de la douleur articulaire peuvent être préoccupants. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien, en cas de douleurs aiguës ou persistantes dans un second temps, il faudra consulter votre médecin traitant.

Cet article a été rédigé par Elodie Duqueenne en 2021 et mis à jour par Xavier Mosnier-Thoumas en 2024

Sources :  

https://www.vidal.fr/maladies/appareil-locomoteur/douleurs-articulaires.html 

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-osseux-articulaires-et-musculaires/sympt%C3%B4mes-des-troubles-musculosquelettiques/douleurs-articulaires-plusieurs-articulations

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https://www.mesoigner.fr/conseils/494-douleurs-articulaires-conseils-et-traitements-pour-les-attenuer
<![CDATA[Comment pratiquer un lavage de nez chez un nourrisson]]> Comment pratiquer un lavage de nez chez un nourrisson ?

Dès qu’un bébé présente une rhinopharyngite, ou en cas de bronchiolite, il est essentiel de désencombrer son nez dès qu’il est obstrué par des sécrétions. Cela facilite la respiration du nourrisson, qui respire uniquement par le nez, et améliore son confort.

Le lavage de nez est à privilégier avant les repas (pour prévenir les vomissements) et avant le coucher.

N’hésitez pas à demander à votre médecin, pédiatre ou kinésithérapeute de vous montrer la bonne technique. Découvrez les 6 étapes pour nettoyer efficacement le nez d’un nourrisson !

  1. Lavez-vous les mains avec soin. Munissez-vous de dosettes de sérum physiologique à usage unique.
  2. Couchez-le sur le côté ou sur le ventre, en maintenant sa tête tournée sur le côté. Si nécessaire, demandez de l’aide pour le maintenir.
  3. Placez doucement l’embout du sérum à l’entrée de la narine et pressez-le. Le liquide, accompagné des sécrétions, ressortira par l’autre narine.
  4. Attendez que votre bébé déglutisse et que les sécrétions s’écoulent bien.
  5. Essuyez délicatement les narines avec un mouchoir jetable.
  6. Si le nez n'est pas suffisamment désobstrué, tournez votre bébé sur l’autre côté, puis répétez l’opération pour la seconde narine.

Astuce : Si votre bébé bouge beaucoup et que vous êtes seul(e), enveloppez-le dans une serviette pour l’immobiliser. Cela évitera tout risque de blessure avec l’embout de la dosette.

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https://www.mesoigner.fr/conseils/731-comment-pratiquer-un-lavage-de-nez-chez-un-nourrisson